Communication en temps de crise : le recadrage du CNC

Peter Essoka a demandé aux journalistes de faire preuve de responsabilité patriotique. C’était le 13 mars dernier, au cours d’une rencontre avec les médias.

Le Conseil national de la Communication (Cnc) a eu une concertation avec les professionnels de médias en son siège le vendredi 13 mars dernier. Cette rencontre a permis aux participants d’échanger sur les contours de l’éthique et de la déontologie qui fondent le métier de journaliste en période de crise. D’où le thème : « Couverture médiatique de l’information en période de crise : le professionnel des médias entre liberté et responsabilité ». Ainsi, s’il est vrai que le journaliste est guidé par le souci et le devoir permanents d’informer, a-t-il cependant le droit de tout diffuser ? Quelles informations doit-il diffuser et comment doit-il le faire ? Doit-il taire certaines informations au risque d’envenimer la situation ou alors d’être comptable plus tard de n’avoir rien dit ?
Pour répondre à ces préoccupations, le président du Cnc, Peter Essoka, a invité les personnels des médias à assumer avec responsabilité leur liberté. Car en considérant que le pays est en crise et que le journaliste a le devoir et la responsabilité d’informer, Peter Essoka a demandé à ses confrères de « critiquer les informations à diffuser, d’informer avec équilibre. Il doit éviter les discours de haine, susceptibles d’amplifier la dissidence, essayer plutôt de guider l’opinion publique pour qu’elle soit patriote ». Cela veut dire que lui-même doit arborer la tunique de patriote, en ces temps exceptionnels. Il a d’ailleurs précisé que cette exigence n’est pas une exception camerounaise. Aussi a-t-il pris les exemples des Etats-Unis d’Amérique, avec le « Patriote act », au lendemain des

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