Bangoulap : l’art et le tourisme se vendent bien

Grâce à la mise en valeur des œuvres d’art du terroir et de l’écotourisme, la fondation Jean-Félicien Gacha vole au secours des minorités et des nécessités.

D’après Danilo Lovisi, responsable de la programmation de l’espace culturel Gacha qui est dans le 17e arrondissement à Paris, les œuvres artistiques réalisées à la Fondation Jean Félicien Gacha de Bangoulap, ont été attrayantes et bien appréciées à Paris. « Avec ces œuvres, nous avons entre autres participé à deux évènements très intéressants, notamment le salon révélations, qui est la biennale des créations et des métiers d’arts au grand palais à Paris », précise ce dernier. Il s’agissait pour l’essentiel, des œuvres valorisant l’ancestralité, l’originalité, l’espoir et le patrimoine Africain, réalisées par des groupes d’artistes des régions grassfields et des communautés bororos de Bangoulap, en collaboration avec des artistes français. Les retombées de ces travaux en équipes, ont été présentés le vendredi 21 février dernier à Bangoulap, lors de la 18e assemblée générale de l’ONG fondation Jean-Félicien Gacha
Une organisation qui a récolté au cours de l’année 2019, plus de 47,5 millions de F. Il s’agit des retombées des expositions, de la commercialisation des œuvres réalisées dans l’atelier de perlage et les autres ateliers de créations artisanales, artistiques ainsi que des activités culturelles et touristiques. Plus de 4500 touristes ont séjourné dans les locaux de cette fondation pour apprécier ses merveilles. La Fondation Jean-Félicien Gacha, grâce à un partenariat noué avec l’Institut Français du Cameroun, forme et met sur scène des cinéphiles, des acteurs du 7e art, des conteurs, des musiciens, des danseurs, des slameurs et autres artistes. 
Les retombées de ces travaux culturels, permettent de former d&r...

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