Extrême-Nord : nouveau rythme de vie

Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour éviter la contamination au coronavirus sont observées, bien que parfois dures.

Avant de décider des mesures restrictives à observer impérativement dès le 18 mars, le gouvernement avait d’abord pris le soin de sensibiliser les populations sur la virulence du coronavirus. Cela n’a pas empêché qu’à Maroua et dans l’ensemble de la région de l’Extrême-Nord, le doute plane encore chez bon nombre d’habitants. Certains ont ainsi laissé leurs enfants se rendre à l’école hier. Or, nulle part, il n’y avait cours. Dans les artères de la ville de Maroua, la circulation était également réduite.
A Kousseri, ville limitrophe au Tchad, le contrôle de routine a été renforcé au niveau du pont Nguéli, lieu de frontière entre les deux pays. Il fallait étudier chaque cas pour laisser passer les usagers : les élèves camerounais qui se rendent chaque matin au Tchad pour leurs études ; ceux souhaitant se rendre au Tchad pour procéder à l’enregistrement biométrique afin d’y présenter un examen ; les malades venus du Tchad pour se faire soigner à Kousseri.
Des séances de sensibilisation ont précédé ces mesures. Le ton a été donné le 10 mars avec  Midjiyawa Bakari, le gouverneur de l’Extrême-Nord avec une ré...

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