Transports : les mauvaises habitudes ont la peau dure

Au lendemain des mesures prises dans ce secteur par le gouvernement, la surcharge reste d’actualité dans les, « opeps », « cargo », « taxis » ou encore sur les « bend-skin ».

Rien n’a véritablement changé hier matin au carrefour « banane » sis au quartier Mendong à Yaoundé. En rafales, les conducteurs de mototaxis débarquent leurs passagers ayant pris un bain poussiéreux tout au long du trajet. La plupart d’entre eux transportant deux, voire trois passagers « bâchés » comme il est d’usage ici en début et en fin de journée. A l’arrêt taxi situé non loin du carrefour, ce n’est pas la grande affluence du fait de l’absence d’étudiants, de lycéens et d’écoliers. En file indienne, les taxis sont à l’écoute des meilleures offres y compris ceux ayant déjà quatre passagers à bord. Bon nombre d’entre eux quittent le sixième arrondissement de la capitale avec cinq passagers. 
Des scènes également visibles en pleine Poste centrale ou encore dans certains carrefours desservant les quartiers et villes périphériques de la capitale. C’est le cas au carrefour Mvog Atangana Mballa où la règle des six passagers reste en vigueur pour se rendre au lieudit barrière Ahala. « Motor boys » et transporteurs du coin vaquent normalement à leur gagne-pain quotidien. Certains n’hésitant pas à s’offrir des masques vendus pr&...

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