Ngaoundéré : retour au calme

Une réunion de crise présidée par le gouverneur, Kildadi Taguiéké Boukar mercredi dernier a permis un arrêt de grève.

Les vrombissements des motos-taxis ont repris dans la ville de Ngaoundéré hier matin. Preuve que les nuages sombres enregistrés lundi dernier entre les motos taximen et les forces de maintien de l’ordre se sont dissipés. Cette situation qui s’est enchaînée par un mouvement d’humeur de ces conducteurs d’engins à deux roues le jour suivant a perturbé les déplacements des populations, tout en plombant leurs activités. Pour y remédier, le gouverneur de la région de l’Adamaoua a tenu une réunion de crise mercredi en fin d’après-midi, avec les autorités traditionnelles, religieuses les conducteurs de motos-taxis. Après plus de quatre heures de négociation, les motos taximen sont revenus à de meilleurs sentiments. « Nous reconnaissons que nous sommes allés au-delà d’une revendication. Aujourd’hui, nous regrettons nos actes car nous avons commis des dégâts considérables dans la ville », a reconnu l’un d’entre-eux. A sa suite, le président de leur syndicat, Abba Hamadama a reconnu qu’ « il s’agit d’un mauvais vent qui a soufflé pendant quelques jours dans la ville de Ngaoundéré. Nous avons toujours collaboré avec les forces de maintien de l’ordre. Les évènements enregistrés ces derniers jours ne vont plus se répéter ». 
Face à eux, le gouverneur de la région de l’Adamaoua en bon père de famille, a joué la carte de l’apaisement. &...

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