Fermeture des frontières : pas moyen de contourner

Les forces de défense et de sécurité patrouillent le long du fleuve Ntem et la côte atlantique.

Remi Edjanguélé et ses deux acolytes n’iront pas plus loin que leur plan. Le trio qui voulait se rendre en Guinée équatoriale a été stoppé au bord du fleuve Ntem, au village Mabiogo par les éléments du 11e Bataillon des fusiliers marins (BAFUMAR).
Depuis la fermeture des frontières, une des prescriptions du gouvernement pour barrer la route au Covid-19, certains commerçants ont utilisé des pistes bien connues par les habitants des villages situés sur les rives du Ntem. Loin de tous les regards, deux sites étaient alors opérationnels : les villages Mabiogo et Bissepsep. Ici, on va en Guinée équatoriale à bord d’une pirogue à pagaie. Informé de cette voie de contournement, le sous-préfet de Campo,  Joël Eteme Elanga, a sollicité l’appui des éléments du 11e BAFUMAR. Ceux-ci scrutent alors à la loupe le fleuve Ntem. Quant à la côte, la surveillance a été confiée au Bataillon d’intervention rapide (BIR). Certaines personnes, au prix de tous les risques, passent par l’Océan atlantique pour aller se ravitailler à Bata en Guinée équatoriale.
Le sous-préfet de Campo a donc frappé du poing sur la table. Toutes les voies contournant la frontière à Campo-Beach sont désormais sous haute surveillance. « Les contrevenants seront lourdement sanctionnés », a fait savoir Joël Eteme Elanga. Dans les boutiques, les étales se vident. «...

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