Dette des pays africains : la piste de l’annulation explorée

Selon les Etats et les institutions internationales favorables, ce serait une solution pour aider à gérer la crise causée par le Covid-19.

Réunis à Brazzaville le 28 mars dernier pour évaluer l’impact économique du coronavirus sur les pays de la Cemac, les ministres des Finances avaient adopté, entre autres recommandations, la négociation collective afin d’obtenir, pour tous les Etats « l’annulation de l’ensemble de leurs dettes extérieures, pour se donner des marges budgétaires leur permettant de faire face à la fois à la pandémie et à la relance future, sur des bases saines, de leurs économies. » C’était dans le cadre de la 3e session extraordinaire du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Pref-Cemac). Selon nos sources, à ce jour, des lettres officielles ont déjà été adressées à certains dirigeants dans ce sens. Pour l’ensemble du continent, la dette extérieure est estimée, à fin 2018, à 365,5 milliards de dollars, soit plus de 219 mille milliards de F. 
D’autres voix se sont levées à travers le monde pour solliciter soit l’allègement, soit l’annulation de la dette des pays africains, mais aussi des pays pauvres à travers la planète, subissant, à divers degrés, les affres de la pandémie. Il y a quelques semaines, Macky Sall, le chef d’Etat sénégalais a lancé un appel pour l’annulation des dettes des pays pauvres. Dimanche dernier, à l’occasion de la fête de Pâques, le pape François a lui aussi plaidé en faveur de l’allègement de la dette des pays pauvres à travers le monde. En s’adressant à ses concitoyens lundi 12 dernier, Emmanuel Macron, le président français a également évoqué cette éventualité. Akinwumi Adesina, président du groupe de la Banque africaine de Développement ou encore Antonio Guterres des Nations unies, ont appel&...

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