Adamaoua : en plein dans le masque

Les populations de cette région se sont arrimées à cette mesure de sécurité supplémentaire édictée par le gouvernement. Même si quelques-uns traînent le pas.

Liliane Nigel Guessi, commerçante porte sur son visage un cache-nez. Cette femme avertie n'a pas attendue que cette mesure supplémentaire dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 soit obligatoire. Pour elle, c’est désormais devenu une habitude qu’elle a intégrée dans son quotidien en cette période de menace du covid-19. Pour les populations de la ville de Ngaoundéré estiment que cette nouvelle mesure aidera à barrer la voie à la propagation du virus et tombe à pic. « Il s’agit d’une affaire de santé publique. Porter le masque éloignera de nous les risques de contamination. On ne perd rien en le mettant pour la protection contre cette pandémie qui décime la population », a confié Oumar Ali, habitant de Ngaoundéré. Un avis partagé par la plupart de personnes rencontrées lundi dernier, aussi bien dans la rue que les espaces marchands.  « La menace est réelle, nous devrions la prendre très au sérieux, sinon nous serons comptés parmi les morts du covid-19 », a ajouté Chehou Moussa, habitant de Ngaoundéré. 
En dehors des rues où le port du masque est presque visible, dans les administrations publiques et les secteurs privés de la place, les mesures de protection sont strictes. Le port du masque est désormais exigé pour accéder au sein d’un bâtiment. C’est le cas à la mairie de Ngaoundéré IIe, « Nous sommes ex...

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