Loi de finances 2017: les éclairages du MINFI

 De retour hier devant la commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, Alamine Ousmane Mey a expliqué les sources de financement des 4 373,8 milliards de F de budget.

Le projet de budget 2017 de l’Etat du Cameroun s’équilibre en recettes et en dépenses à 4 373,8 milliards de F. On note une augmentation de 139,1 milliards de F, soit 3,3% par rapport à l’enveloppe 2016. Ce projet de loi de finance, selon Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances (MINFI), « a été élaboré conformément aux hautes orientations du chef de l’Etat, visant à consolider la croissance économique dans un contexte international difficile ». Hier, en effet, au terme du passage des membres du gouvernement devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, question de défendre leurs enveloppes budgétaires respectives, le MINFI est revenu à la table des discussions. Durant sept heures d’horloge, il a présenté et expliqué les contours de ce projet de loi aux membres de la commission.
En ce qui concerne le budget de 4 373,8 milliards de F, Alamine Ousmane Mey a indiqué qu’« il repose sur des hypothèses macroéconomiques réalistes et compatibles avec les perspectives intérieures et extérieures avec un taux de croissance réelle du PIB de 6%, un taux d’inflation projeté à 3%, un déficit de solde budgétaire (hors dons) de 4,1% du PIB et un déficit extérieur courant plafonné à environ 3,2% du PIB ». Les ressources internes sont de l’ordre de 3 143,3 milliards de F et les ressources externes (prêts et dons) sont estimées à 625 milliards de F. Dans ses grandes masses, le projet de budget 2017 octroie 47,08% aux dépenses directes de fonctionnement et 36,28% à l’investissement.
A propos de la loi de finances 2017, l’on constate que, comme de tradition, elle propose quelques modifications dans ses dispositions fiscales et douanières. Pour l’essentiel, a expliqué le MINFI, la politique fiscale de l’Etat pour l’année 2017 est orientée vers l’élargissement de l’assiette, avec l’institution d’une taxe de séjour dans les hôtels et le rétablissement de la taxe spéciale sur les produits pétroliers. Il sera aussi question de sécurisation des recettes, par diverses mesures dont l’extension de la pratique de la mercuriale administrative aux ventes de véhicules, afin de maîtriser l’assiette des droits d’enregistrement sur ces transactions, etc. A propos des dispositions douanières, les mesures contenues dans le projet de...

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