« Le président de la République s’est montré cohérent et conséquent »

Louis Maxime Meka Meka, président du Comité interministériel pour la normalisation et l’harmonisation des symboles officiels de l’Etat

Dans un communiqué rendu public par le ministre d’Etat, SGPR, le président de la République a décidé de l’annulation des célébrations publiques des festivités liées aux Fêtes du 1er Mai et du 20 Mai 2020 en rapport avec la pandémie du Covid-19. Qu’est-ce qu’il faut entendre par là ? D’autres événements peuvent-ils être organisés ? Si oui, de quels types ?

J’ai pris connaissance, comme tous les Camerounais, de l’annonce officielle de l’annulation pour le compte de l’année en cours, des festivités traditionnellement organisées au Cameroun comme dans de nombreux pays, pour marquer la Fête internationale du Travail et la Fête nationale, cette dernière étant célébrée le 20 mai. Il va de soi que le président de la République, garant de la sécurité sanitaire de ses compatriotes et même des étrangers vivant sur le territoire camerounais, a pris le temps de l’évaluation méthodique pour pouvoir, au moins à ce stade, prescrire un train de mesures déjà mises en œuvre par le Gouvernement, sachant que d’autres pourraient suivre, tant pour limiter la propagation du fléau sus-évoqué, que pour en atténuer l’impact socio-économique. Pour revenir à l’essence de votre question, il faut simplement comprendre que le chef de l’Etat s’est montré cohérent et conséquent, sachant pour le cas d’espèce, que le risque étant actuel, il eût été difficile d’autoriser les regroupements voire le brassage des populations habituels, qu’il s’agisse des préparatifs, desdites manifestations elles-mêmes, et des cérémonies connexes. Il s’agit notamment des réunions préparatoires, des répétitions du défilé, de la retraite aux flambeaux, du Show aérien à la Base militaire de Yaoundé, des défilés dans toutes les villes et  des réceptions offertes par le président de la République ou ses représentants dans le pays profond. Enfin, si au plan théorique l’on aurait pu envisager un redimensionnement ou une redéfinition de contenu, le choix opéré par le Magistrat suprême me paraît sans équivoque. Il s’agit d’une annulation. Cependant cette décision du reste légitime et donc acceptée par la majorité de nos compatriotes, n’interdit pas l’organisation de débats, notamment à l’initiative de divers médias, pour commémorer l’évènement ou la Valeur que symbolise pour les citoyens camerounais la date du 20 mai, à savoir l’Unité nationale, pour toujours la magnifier, au regard de ses multiples avantages.

Cela est-il déjà arrivé auparavant pour l’un ou l’autre de ces deux événements qui ont une certaine symbolique pour les Camerounais ?

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