Journalistes : les micros restent ouverts

Par leur travail, les femmes et les hommes de médias continuent de tenir informé le public sur l’évolution de la maladie.

La famille Ntollo, résidant au quartier Ekounou, ne déroge que très rarement à son rituel de l’information. En cette période de crise sanitaire, les habitudes ont plus que jamais la peau dure. « On commence à 20h, avec le journal de Vision 4, parfois Canal 2, puis on enchaîne avec le 20h30 de la Crtv, pour ne rien manquer de l’actualité du Covid-19 dans notre pays », assure Antoine Ntollo, le père de la maison. Les Ntollo, comme les millions d’autres foyers camerounais, consommateurs de cette denrée qu’est l’information, ne prennent pas toujours le temps de réfléchir à celles et ceux qui leur donnent des nouvelles du monde au quotidien. Car malgré ces temps difficiles où de nombreux travailleurs sont contraints de rester à la maison, les femmes et les hommes de médias continuent de se rendre sur le terrain. Parfois au plus près de l’action, afin d’accompagner les œuvres des personnels de santé et les mesures entreprises par le gouvernement pour contrer cette pandémie. 
Ces restrictions gouvernementales, les journalistes en restent conscients. Au sein de leurs rédactions, ils respectent les mesures-barrières. Lucien Bodo, rédacteur-en-chef Actu au quotidien Mutations, renseigne sur les précautions engagées par son journal. Tout le monde y est soumis au lavage régulier des mains, que ce soit avec de l’eau ou du gel hydro-alcoolique disposé à l’entrée des locaux. En plus, « le port du masque est obligatoire. Nous tenons des conférences de rédaction en présentiel mais avec des effectifs très réduits, et le r...

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