Lutte contre Boko Haram : la contribution du renseignement

C’est l’évaluation à faire au cours de la 5e réunion du comité de gestion de l’Unité régionale de fusion du renseignement qui s’est ouverte hier à Yaoundé.

La guerre non-conventionnelle contre Boko Haram a sans doute une face visible, caractérisée par le crépitement des armes, des attentats-suicides ou des prises d’otages. Mais l’autre face, la plus stratégique, est le recoupement préalable d’éléments pouvant aider à mettre en déroute cette nébuleuse. C’est ainsi qu’une dynamique de conjugaison des efforts par les Etats affectés par cette menace autour du Lac Tchad a été mise sur pied le 9 juin 2014 à Yaoundé. L’Unité régionale de fusion du renseignement (RIFU), dont la 5e réunion ordinaire du comité de gestion s’est ouverte hier dans la capitale camerounaise, entend renforcer cette coopération sécuritaire entre les cinq Etats (Cameroun, Benin, Niger, Nigeria et Tchad). Les travaux ont été ouverts par Paul Atanga Nji ministre chargé de mission à la présidence de la République, secrétaire permanent du Conseil national de sécurité et représentant personnel du chef de l’Etat.
L’instance de supervision qui se tient à Yaoundé réunit les chefs de service de renseignement des pays membres et les représentants des partenaires stratégiques que sont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Par cette initiative commune, a rappelé Paul Atanga Nji, « la RIFU aura discrètement joué un rôle déterminant dans les victoires enregistrées contre les terroristes de Boko Haram ». Le représentant personnel du chef de l’Etat a indiqué que la Force mixte multinationale (FMM) a su tirer profit de l’abondante production de la RIFU pour accroître sa puissance ainsi que la précision dans...

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