Tourisme et hôtellerie : les voies de la relance

Depuis 2010, le Cameroun a doublé le nombre de touristes internationaux sur son sol. Avec un potentiel de 900 sites visitables et recommandables, l’Afrique en miniature est passée de 500 000 touristes à 1 100 000 touristes en 2019. Une industrie qui est parvenue à participer à hauteur de 4% au Pib et à générer 9% d’emplois. Une courbe ascendante qui va connaître un coup d’arrêt cette année, avec la propagation du coronavirus. Cette pandémie dicte de nouveaux codes de conduite à l’échelle mondiale, non sans restreindre les mouvements des plaisanciers. Au Cameroun, selon les professionnels du secteur réunis jeudi dernier à Aurelia Palace à Yaoundé, près de deux tiers des hôtels de la région du Littoral sont en quasi cessation d’activités. Face à ce panorama pas des plus reluisants, ils ont dressé un ensemble de propositions visant la relance du tourisme et du secteur hôtelier une fois l’orage passé. 
Ainsi, tous ont convenu que se poursuive le partenariat entre l’Etat et les établissements hôteliers. Une collaboration observée durant la réquisition des hôtels pour la mise en quarantaine des voyageurs en provenance des pays à haut risque. Mais une mesure qui a fortement écorné l’image de certaines structures hôtelières. D’où le soutien sollicité de l’Etat en vue de redorer le blason desdites structures face aux clichés s’installant dans la conscience collective. Notamment en termes de tourisme interne et dans la perspective des grands événements que le Cameroun doit abriter dans de proches horizons. Au-delà de la sinistrose dans les rangs, la baisse de régime qu’impose le Covid-19 a permis de développer les r&...