Lutte contre le coronavirus : la médecine traditionnelle à l’épreuve

Alors que le monde entier cherche un traitement curatif et un vaccin efficace, des remèdes traditionnels alternatifs font florès dans le pays.

En matière de prise en charge du coronavirus au Cameroun, il y a le protocole officiel constitué de la méthode indiquée par le désormais célèbre professeur de médecine français Didier Raoult : mélange de chloroquine (antipaludéen) et d’azithromycine (antibiotique) pour traiter les patients atteints. A côté, chacun au sein de la population a sa petite idée et y va de sa recette. La plupart repose sur les plantes. Bains de vapeur, potions à boire, macérations, huiles essentielles, il y a un peu de tout. Avec en tête, la mixture ail, citron, gingembre bouillis. Et aussi, les décoctions de l’ « ekouk » et du « mfol », arbres des forêts du Centre, Sud et Est. La demande est si forte, que la pression se fait déjà ressentir sur ces espèces.
Prises plus au sérieux que ce système D qui ne dit pas son nom, des offres alternatives portées par la médecine traditionnelles émergent, fort de la richesse de la pharmacopée locale. Dans ce domaine, Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala, phytothérapeute qui a commencé à étudier les plantes médicinales il y a une trentaine d’années, suscite d’énormes espoirs. Selon le prélat et des malades du Covid-19 ayant déjà accédé à son remède, il fait des merveilles. A côté du prélat, d’autres naturopathes proposent différents produits. Dans le cadre de ce dossier,

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