Prévention routière : la sensibilisation se poursuit

Pour une infraction au code de la route, la tentative d’explication se fait désormais à un mètre. La distance minimale entre les automobilistes pris au piège d’une négligence et les gendarmes. Egalement obligés, lavage de mains et le port du masque de protection. Le weekend dernier, une opération de contrôle, surveillance et répression de la gendarmerie nationale, s’est déroulée sur les axes Yaoundé-Boumnyebel-Pouma, Yaoundé-Mbalmayo et Sangmélima-Ebolowa. Sur le terrain, le nombre d’automobilistes à sensibiliser ne décroît pas vraiment. Quasiment les mêmes infractions reviennent : excès de vitesse, défaut du port de la ceinture de sécurité, de la boîte à pharmacie, mauvais dépassement, transport mixte, notamment.
Samedi matin au poste de Ngallan à Mbalmayo, Florette Abate en a été victime. Chef traditionnel à Ebomam par Ebolowa, elle dit qu’elle se rendait de toute urgence au village. « Il y avait une bagarre et j’allais régler le palabre. Je n’ai pas remarqué que mon chauffeur avait dépassé les 80km/heure prescrits », dira-t-elle. Sauf que le radar installé à moins de 5 km du poste de contrôle a capté le dépassement. Une amende est infligée à la dame qui ne dispose pas de la somme demandée. Elle va se faire entendre sur procès-verbal pour payer, plus tard, au trésor public. Scénario presque pareil pour Siméon G. au poste d’Oyack, à environ trois kilomètres du centre-ville de Mbalmayo. Le chef de famille s’est fait prendre pour transport mixte. En fait, il a posé des marchandises à des places prévues pour des personnes. Ce qui peut causer un accident de la circulation, lui explique l’élément de la gendarmerie. Cela lui coûtera 25 000 F. Sim&eacu...