Ngaoundéré : pas d'excès

La communauté musulmane a célébré dimanche dernier, la fête de fin du mois de ramadan dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19.

Pour une première fois dans l’histoire de la ville de Ngaoundéré, les deux sites de prières basés au quartier Balladji 2 et Onaref, sont restés vides toute la journée du 24 mai dernier, alors que se celebrait célébration de la fin du jeûne de Ramadan. Cette situation n’a surpris personne en raison des mesures édictées par le gouvernement le 17 mars dernier. Ceci pour rompre la chaîne de contamination communautaire, à travers « le respect de la distanciation sociale, l’interdiction de rassemblement de plus de 50 personnes ». Un confinement difficile à faire respecter au quartier Onaref qui accueille à lui seul près de 5000 fidèles. Dans un communiqué rendu public le 21 mai dernier, sa majesté Mohamadou Hayatou Issa, le lamido de Ngaoundéré a annulé la prière marquant la fin du jeûne de Ramadan sur l’ensemble du département de la Vina. Par ailleurs, il a instruit les fidèles à prier dans leurs domiciles respectifs. « Dans notre prière effectuée dans la cour de mon voisin, nous nous sommes limités à un rassemblement maximum de 20 personnes. Elle a été brève, mais très importante pour nous », a confié Oumarou Bello, un fidèle musulman habitant du quartier haoussa. 
Si les lieux de prières sont restés fermés toute la journée, dans les domiciles, l’esprit de piété a été respecté tout comme celui de la fraternité, dans les familles des croyants. L’expression « Barka da sallah » a ét&eacut...

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