BIR zone Kribi : pas d’accès sans son cache-nez

Le commandant de la base ne cesse de rappeler à ses hommes les dangers qu’ils encourent si un seul élément venait à être atteint.


Il est 12 heures. Trois de jeunes garçons arrivent au portail principal de la base du Bataillon d’intervention rapide (BIR) zone Kribi. Après l’échange avec la sentinelle, un des garçons rebrousse chemin. Il n’a pas son masque. Aux deux autres, il est demandé à chacun de bien ajuster son cache-nez. Ensuite, ils sont testés par un thermoflash. A l’intérieur de la base, les soldats sont dans leurs multiples tâches. Dans leur tenue de combat, coiffé chacun de son béret vert-citron, le visiteur aperçoit un signe nouveau dans leur accoutrement. Ils portent tous des cache-nez. Déjà à l’entrée, un grand seau à robinet et du savon s’y trouvent. Tout le monde doit se laver les mains. Et dans cet exercice, il n’y a pas de grade. On a vu le lieutenant-colonel John Williams Njock, commandant le BIR zone Kribi, revenant d’une réunion à la préfecture, descendre de son véhicule pour accomplir ce qui est devenu à la base BIR zone Kribi un devoir.
Depuis le 20 mai dernier, toutes les mesures barrières luttant contre le coronavirus sont strictement respectées à la base BIR zone Kribi. Loin de la place des fêtes où le grand public de la cité balnéaire aurait aimé les voir parader, les éléments du BIR zone Kribi étaient dans leur base. Ce jour-là, après la cérémonie de levée des couleurs, le commandant s’est adressé à ses éléments. Pendant une quinzaine de minutes, il a parlé du Covid-19. « C’est un ennemi invisible. Pour le vaincre, nous devons strictement respecter les mesures barrières prescrites par le chef de l’Etat »...

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