Testing massif des populations : de nouveaux points de prélèvement créés

La décision du ministre de la Santé publique du 3 juin dernier autorise ces opérations dans les centres de santé de plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé.

Tester le maximum de personnes à travers le pays. Isoler et traiter les porteurs du coronavirus. La stratégie du gouvernement en matière de lutte contre le Covid-19 semble claire. Et chaque jour ou presque, une action est posée dans ce sens. Tenez ! Le 2 juin dernier, le gouvernement acquiert 100 000 tests rapides antigènes, en plus des 45 000 disponibles sur l’ensemble du territoire. Et le 3 juin, un tweet du ministre de la Santé publique annonce la « création de nouveaux points de prélèvement dans la ville de Yaoundé pour améliorer les conditions de testing ».

A Yaoundé désormais, il n’y a plus que le Centre Pasteur ou l’Hôpital Jamot, entre autres pour savoir si l’on est porteur ou non du Covid-19. Les populations peuvent aller se faire dépister et ce, gratuitement au Centre de santé intégré de Simbock, à l’esplanade du stade Mfandena, au Centre médical d’arrondissement d’Ahala, au Centre de santé intégré d’Ekounou et au Palais polyvalent des Sports de la capitale. L’infirmerie de la Délégation générale à Sûreté nationale et celle du ministère de la Défense sont aussi sur la liste. Ces structures sont des sites spéciaux de prélèvement. Cette multiplication des lieux de dépistage qui va non seulement décongestionner les anciens cadres de prélèvement, est un véritable coup d’accélérateur donné au plan de lutte contre cette pandémie à travers le pays.

Pour le Dr Alain Georges Etoundi Mballa, directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies a...

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