« Des dispositions sanitaires et d’intervention doivent être prises »

Dr Moïse Nguidjol, expert en médecine du sport.

Quel regard portez-vous sur l’encadrement médical dans les équipes et les clubs au Cameroun?

Ce qui se passe n’est pas dans ce domaine n’est pas bien. Lorsqu’on parle de l’encadrement des équipes par les commissions médicales, ça devient un problème très complexe au Cameroun. Nous n’avons pas une harmonie parfaite, puisque certaines équipes sont suivies par des kinésithérapeutes et d’autres par des médecins. Les équipes nationales ont des méthodologies de nomination, mais l’état des lieux est lamentable. Nous n’avons pas une unité centrale de convergence et de prise en charge automatique. Nous n’avons pas une association, ni un syndicat prompt à réagir. Il y a le Pr Ngachu qui a mis sur pied une association, on verra ce que ça va donner.

Dans ces conditions, que faut-il donc faire ?

Il faut commencer par travailler, en faisant à la base une installation typique des unités de formation sanitaire ou des unités d’élites d’intervention. Dans les stades, qu’est-ce qu’il faut comme matériel ? Pendant les entraînements, qu’est-ce qui se passe ? Est-ce qu’il y a les consultations médicales ? Qui consulte qui par rapport à quoi ? Avons-nous une unité de cardiologie, de neurologie, de médecine interne, les urgentistes, les psychomotriciens, les kinésithérapeutes ? C’est cet assemblage qui fait l’unité de la médecine de sport. Il faut savoir que pour qu’un match se joue, on doit avoir une ambulance médicalisée, avec un urgentiste, un médecin de sport, deux kinésithérapeutes. Tout en essayant de voir si on dispose d’un défibrillateur. Malheureusement, très souvent, certaines ambulances n’ont rien de tout ça.

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