Mort subite des sportifs : le suivi médical à renforcer

Le déficit de suivi des athlètes continue d’entraîner des drames.

Au stade de Mfou, un drame est survenu le 9 juin dernier. James Piddy Ovidi, sociétaire du Tonnerre Kalara Club est mort en plein match de « 2-0 ». Victime d’un malaise, il s’est écroulé, selon les témoins. L’intervention d’un médecin pour réanimer le joueur de 23 ans ne suffira pas. « Sous toutes les latitudes, ce drame aurait pu survenir. La mort subite du sportif est ce sur quoi on travaille depuis des années. Il s’agit généralement d’un problème de prévention », souligne Dr Jean Louis Abena Foe. Le week-end dernier en Allemagne, on a également frôlé le pire. Au cours d’un match de la Bundesliga, un joueur a eu la vie sauve grâce à l’intervention de l’arbitre qui l’a empêché d’avaler sa langue.
C’est généralement pour prévenir ce type de décès que la visite médicale est déterminante au moment de recruter un joueur. Parmi les examens auxquels on le soumet, il y a notamment le cœur (échographie et électrocardiogramme), les poumons, la capacité à résister à, l’effort et les articulations. Tout ceci a un coût pour le porte-monnaie des responsables des clubs ou des équipes. Au Cameroun par exemple, l’échographie du cœur, pour déceler d’éventuelles malformations ou lésions pouvant entraîner une mort subite, coûte 30 000 F et l’électrocardiogramme revient à 15.000 F. Il faudrait donc en moyenne 50 000 F pour connaître l’état de santé de chaque sportif. Combien d’équipes, de clubs, toutes disciplines sportives confondues, peuvent payer cette facture pour tous leurs athlètes ? Car, en réalité, pour les problèmes cardiaques, la seule issue reste la prévention. 
Toutefois, au ministère des Sports et de l’Education physique, au moment de délivrer l’agrément aux équipes, dans la liste des informations &agr...

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