Médecine traditionnelle : une offre complémentaire

La séance plénière spéciale d’hier à l’Assemblée nationale sur la médecine traditionnelle est une opportunité pour le bien-être des Camerounais.

L’Assemblée nationale s’est donc saisie de cette préoccupation dictée par l’actualité : la médecine traditionnelle, ses prouesses et ses atouts. Susciter le débat sur un domaine souvent assimilé au charlatanisme. Faire la lumière sur des pratiques, connaissances et compétences que des non-initiés confondent avec la sorcellerie. C’est que,  les députés, sans être forcément spécialistes en la matière, se sont rendu compte « des limites de la médecine moderne dans le traitement du Covid-19 ». Leur démarche vise donc à être édifiée et surtout à mobiliser les énergies pour  soutenir ce secteur porteur de bien-être.
La séance plénière présidée hier par le Très honorable Cavaye Yéguié Djibril s’inscrit dans cette interpellation du président Paul Biya, qui a encouragé les efforts et initiatives visant à mettre au point un traitement endogène. Bien plus, les députés veulent améliorer et revaloriser la médecine traditionnelle. Ceci dans l’optique d’en faire un complément efficace dans l’offre de santé. Les élus du peuple se souviennent d’ailleurs que les écorces, décoctions et autres « recettes de grand-mère » sont un legs dans nos sociétés. Pour eux, il ne s’agit pas de rejeter la médecine moderne, ni de la substituer, mais plutôt de les rendre complémentaires. Les assises de Yaoundé sont donc une tribune pour faire connaître les avancées et les résultats probants enregistrés par la médecine traditionnelle. En outre, elles visent à apprécier la contribution et le potentiel des chercheurs camerounais et de la pharmacopée locale.
Mais comme l’a indiqué le PAN, le rôle d...

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