RDC : la quête d’un nouveau destin

Le débat à l’Assemblée nationale congolaise a été si houleux ces derniers jours que le palais du peuple a été envahi par des manifestants qui s’opposent aux réformes au sein de la magistrature.

On sait que trois propositions de loi avaient été initiées par les députés Aubin Minaku et Guy Sakata du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition formée par l’ancien président Joseph Kabila. Ces propositions de lois suggéraient le renforcement du pouvoir d’injonction du ministre de la Justice en lui permettant de sanctionner par des mesures conservatoires des magistrats coupables.

Certes, Félix Tshisekedi avait remporté la dernière élection présidentielle. Mais, le président de la République démocratique du Congo et son parti n’avaient cependant pas pu conquérir la majorité des suffrages à l’Assemblée nationale et au Sénat face au FCC, vainqueur des législatives.

Certes aussi, le Cap pour le changement (CACH), la coalition formée par le chef de l’Etat congolais et le FCC avaient signé un accord de gouvernement, le 30 juillet 2019. L’inégalité des sièges au parlement signalait cependant que cet accord de gouvernement n’allait pas résister à l’usure du temps. Toujours est-il que la vitalité démocratique congolaise ne saurait prospérer au-delà de la vision présidentielle.

On comprend aisément pourquoi dans son discours du 29 juin 2020, Félix Tshisekedi dénonce « des manœuvres d’arrière-garde qui s’observent chez certains de vouloir légiférer pour déposséder le Conseil supérieur de la magistrature du pouvoir judiciaire qu&rsq...

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