Motos-taxis : le commencement de la sagesse

18 h30 ce 14 juillet à l’auto-école Moluh au quartier Tropicana à Yaoundé. Une dizaine de candidats suivent les cours. Bienvenu Kaze, moniteur donne des explications entre les séquences vidéo, pendant que les apprenants écoutent attentivement et prennent des notes. C’est la connaissance de l’engin automobile qui est enseignée ce jour. Au fur et à mesure que le temps passe, les apprenants s’éclipsent un par un. A la fin du cours, il n’en reste que six. « C’est le même scénario chaque fois. De mardi à vendredi entre 18h30 et 19h30, nous avons une heure de cours, soit quatre heure par semaine. L’apprentissage se termine rarement avec tous les candidats en salle », explique le formateur. 
À l’auto-école le Parisien au quartier Mimboman, c’est l’heure du cours théorique sur le Code de la route. Sur les 20 apprenants présents, cinq sont en quête du permis de conduire de catégorie A. Leur formation a été subventionnée par un particulier. Le moniteur de cette école fait savoir que « plusieurs chauffeurs de moto-taxi n’aiment pas apprendre, mais sont contents de recevoir leurs permis de conduire. Du coup, pendant cette formation, ils viennent quand ils peuvent. L’essentiel c’est d’être formés dans les délais ».
La tâche n’est pas facile pour André Tazon. Ce moniteur à l’auto-école Canadienne au quartier Efoulan à Yaoundé forme une dizaine de conducteurs de moto-taxi. Mais seulement, c’e...