Scandale sexuel à la Fécakada : le gouvernement enquête

Le ministre des Sports et de l’Education physique instruit une enquête administrative à la suite de graves accusations portées sur des dirigeants par certains athlètes.

Depuis vendredi dernier, athlètes et dirigeants de la Fédération camerounaise de karaté sont auditionnés au ministère des Sports et de l’Education physique. Il s’agit des personnes concernées par le rapport sur les violences sexuelles dans le karaté au Cameroun élaboré le 7 juillet dernier par le Cercle des ceintures noires du Centre. Chacun passe donc devant les membres de la commission d’enquête administrative instruite par le chef de ce département ministériel, Narcisse Mouelle Kombi. Celle-ci est pilotée par l’Inspecteur général des services, Michel Dissake Mbarga. Il est assisté du directeur des Normes et du Suivi des organisations sportives et du chef de la division des affaires juridiques. 
En effet, à travers les témoignages d’athlètes compilés dans ledit rapport, il ressort que les athlètes féminines se disent victimes de viol, harcèlement sexuel et même chantages. De retour de la Ligue professionnelle de karaté au Maroc en 2016, Stella Ogandoa Sioma confie avoir été invitée à l’hôtel par le président de la fédération, Me Emmanuel Wakam. « Il m’a demandé de monter dans sa chambre. Il n’était qu’en sous-vêtement. Il s’est mis à me faire des promesses notamment de faire de moi une grande championne et surtout de m’amener au championnat du monde de karaté », a-t-elle déclaré. De son côté Nga Manga raconte ce qui se serait passé avec l’entraîneur national junior, Jean Francis Esse. « De retour du Rwanda, il m’a fait savoir que c’était grâce à lui que j’avais voyagé que c’était grâce à lui que j’avais obtenu la médaille d’or. Mais qu’en retour, je n’accédais toujours pas à sa demande », dit-elle. Ou encore Annick Michèle Donkap qui affirme que « l’entraîneur national, Ngo Simb Mari...

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