Prévention routière : le détachement « Bravo » à la traque

Dans le viseur de cette équipe de la gendarmerie nationale descendue sur le terrain depuis vendredi, les usagers indélicats avec en toile de fond, le respect des mesures barrières.


Depuis 2011, c’est la 282e opération de prévention routière, mais toujours beaucoup à faire, notamment sur cet axe Yaoundé-Bafoussam. Illustration au poste dynamique d’Ebebda samedi matin où un drame a sans doute été évité. Un conducteur, sans permis, flashé pour excès de vitesse, conduit, dit-il, les membres de sa famille à l’enterrement de sa défunte mère à bord d’un véhicule gris de marque Toyota avec un défaut de mutation de la carte grise.  Il lui est signifié une amende pour excès de vitesse, une conduite en fourrière du véhicule si personne d’autre ne dispose d’un permis de conduire et même une garde à vue. Autre cas, cette fois à Ezezan, après Obala, le conducteur d’un véhicule Prado ne dispose pour sa sécurité ni de certificat de visite technique, ni d’extincteurs. Cette dernière carence est une infraction de quatrième classe dont l’amende s’élève à 25 000F. Visiblement très énervé et pressé de payer l’amende pour reprendre la route, l’usager dit ne pas vouloir de reçu. « Ce reçu est important pour vous. A un autre contrôle sur cet axe, on peut vous interpeller à nouveau et cela vous servira de sauf-conduit », conseille calmement Dimitri Djou Modo, le chef du poste. Et l’usager de rétorquer : « Même s’il y a dix contrôles, je vais payer ». Toutefois, il attendra et récupèrera son reçu.
Véritable recommencement permanent, la traque sans relâche des infractions sur cet axe reliant la capitale politique et la troisième ville du Cameroun n’est pas de tout repos. En plus des infractions courantes notamment les plus accidentogènes...

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