Prévention de la méningite : réfugiés et détenus, premières cibles

C’est à Minawao, dans le Mayo-Tsanaga que le secrétaire d’Etat à la Santé publique, Alim Garga Hayatou a lancé la campagne nationale de vaccination mardi dernier.

La méningite à méningocoque n’a pas encore disparu. S’il est vrai que cette maladie ne fait plus trop de ravages dans le monde, elle existe toujours. Les cas d’épidémie sont probables et peuvent sévir à tout moment. D’ailleurs le Cameroun en avait enregistré quelques cas dans les années 2009, 2010, 2011. Elle est un réel problème de santé publique. Raison pour laquelle il faut toujours rester vigilant et continuer la bataille par la mesure préventive. Ce sont les explications données mardi 28 juillet dernier à Minawao par Alim Garga Hayatou, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique en charge de la lutte contre les épidémies et les pandémies. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’organisation par le gouvernement et ses partenaires de la campagne nationale de vaccination contre la méningite. Le lancement de la campagne, qui va se dérouler en deux phases, s’est tenu dans le camp des réfugiés de Minawao, dans la région de l’Extrême-Nord. 
Des explications de Alim Garga Hayatou, on retient que le Cameroun fait partie de la « ceinture africaine de la méningite ». Les épidémies sont généralement localisées dans les   régions septentrionales du Cameroun à savoir : le Nord et l’Extrême-Nord où le climat est propice au développement de la maladie. Pour cette campagne de vaccination, les cibles visées sont les camps des réfugiés et les prisons, parce qu’ils constituent des espaces très favorables à la propagation de la maladie. Pour assurer le bon déroulement de cette campagne dans le camp des réfugiés de Minawao, 57 613 réfugiés sont ciblés, 106 000 doses...

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