Filière: les richesses du manioc

? Des experts d’Afrique centrale réfléchissent sur les multiples opportunités offertes aux petits producteurs dans le cadre d’un forum ouvert mardi dernier à Yaoundé.rnrnBâton de manioc, gari, «kpem», amidon… Autant de  visages sous lesquels peut se présenter le manioc. Ce qui lui vaut l’appellation « d’or blanc ». D’après le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Clémentine Ananga Messina, cette denrée contribue à la sécurité alimentaire dans la sous-région Afrique centrale. Sa production au niveau du continent s’élève à 200 millions de tonnes par an. « Au Cameroun, par exemple, il constitue l’aliment de base du tiers de la population, car le pays produit environ 5 millions de tonnes de manioc par an et en consomme environ 60% », précise-t-elle. Seulement, les acteurs impliqués dans la chaîne de valeur sont souvent confrontés au problème de conservation et de changement climatique, le manioc étant périssable après environ 48h. D’où les importantes pertes post-récoltes déplorées. C’est pour répondre à cette préoccupation qu’il est organisé à Yaoundé, un forum consacré au manioc sur le thème : « Enjeux et opportunités pour les petits producteurs en Afrique centrale ».rnL’évènement est une initiative du Centre technique de coopération agricole et rural ACP-UE (CTA) et de la Plateforme régionales des organisations paysannes d’Afrique centrale (PROPAC). Il réunit autour de la même table les organismes internationaux œuvrant dans la promotion de l’agriculture et notamment du manioc, les associations de producteurs e...

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