Dépistage mobile au Covid-19 : les leaders religieux engagés

Hier, le secrétaire d'Etat à la Santé publique, Alim Hayatou, a présidé une réunion de concertation avec ces acteurs au Centre de coordination des opérations des urgences.

La fermeture, puis la réouverture contrôlée des églises, les tensions générées autour de la gestion des dépouilles de victimes de Covid-19, les malentendus sur la propagation de la maladie dans le pays. Telles sont quelques problématiques auxquelles les leaders religieux font face. Hier, ils ont tout dit de ce qu'ils vivent et font sur le terrain. C'était dans le cadre d'une réunion de plaidoyer présidée par Alim Hayatou, secrétaire d'Etat à la Santé publique, en charge des épidémies et des pandémies. La rencontre organisée au Centre de coordination des opérations des urgences de santé publique a rassemblé une quinzaine de leaders religieux de différentes obédiences. Objectif, impliquer davantage les leaders religieux dans la stratégie adoptée actuellement par le ministère de la Santé publique. Il s'agit de braquer, tester et traiter.

Le projet pilote de l'approche de testing mobile mené à Yaoundé du 27 juillet au 10 août, révèle que 45% des personnes positives au Covid-19 étaient asymptomatiques.

Selon le Pr. Emilienne Epée qui a présenté cette situation, il urge d'augmenter l'adhésion au testing, d'autant que l'on observe une baisse de la fréquentation des postes fixes où les populations ne se rendent qu'en cas de besoin. « Les tests rapides sont effectués sur toute l'étendue du territoire. La capacité des laboratoires a été revue à la hausse avec 15 laboratoires dans neuf régions. Nous attendons de ces leaders la sensibilisation afin que les communautés continuent d'adhérer, ainsi que la lutte contre la stigmatisation », a indiqué Dr Fanne Mahamat, directeur de la promotion de la santé au Minsanté et adjoint à l'Incident Manager au Cousp.

De leur côté, les leaders religieu...

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