
Cette prestation désormais payante risque d’avoir un impact sur le prix de la farine et du pain.
Afin de s’arrimer aux standards internationaux et réduire le coût des opérations d’export-import, le Port autonome de Douala (PAD) a mis en place un système de sécurisation de l’espace portuaire. L’un des volets de ce programme prévoit l’instauration d’un système de pesées systématiques des camions dans la zone portuaire. Ce qui oblige donc aujourd’hui les opérateurs économiques, notamment les importateurs de blé, à payer les pesées de marchandises via une structure de sous-traitance agréée au Port. Une situation qui n’arrange par les meuniers, parce que gratuite pour eux jusque-là. « Nous avions nos propres installations dans l’espace portuaire avec nos agents maritimes qui assuraient cette tâche », explique Alfred Momo Ebongue, secrétaire général du groupement des industries meunières du Cameroun.
Une source bien introduite au PAD indique que l’administration portuaire a repris un certain nombre de prestations. « La pesée des marchandises a été confiée à une nouvelle structure, c’est pourquoi le service devient payant », précise notre source. Les importateurs de blé parlent d’un montant estimé à 12 000 F hors taxes par pesée. « C’est énorme », se plaint un meunier. D’après Alfred Momo Ebongue, cette décision a été prise de manière unilatérale. Et s’il arrive qu’on les contraigne finaleme...
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