Insertion sociale des jeunes: le coup de pouce français

La sélection des projets de réinsertion des Camerounais  de retour de la France a eu lieu hier, en présence de l’ambassadeur, Gilles Thibault.rnrnDes Camerounais vivant en France et ayant contacté l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour faciliter leur insertion sociale une fois de retour au pays, seront bientôt fixés sur leur sort. Hier, en effet, les responsables en charge de l’évaluation de leurs projets se sont réunis autour de l’ambassadeur de France, Gilles Thibault, pour identifier les bénéficiaires de l’aide française. « Une fois que le projet est jugé valide, le jeune va avoir la moitié de la somme nécessaire pour son activité. Il bénéficiera également d’un accompagnement, d’un bureau, de deux conseils spécialisés dans le domaine auquel il s’intéresse », explique le diplomate français. A en croire Fabrice Basile, directeur de la représentation camerounaise de l’OFII, l’étude des projets est la deuxième phase de leur travail. C’est en France que tout commence. Une fois que le jeune Camerounais en fin de formation contacte l’Office, CV et projet d’entreprise à l’appui, il se met en branle, en collaboration avec le Fonds national de l’emploi. C’est donc l’ensemble de ses acteurs qui étudient les projets avec l’ambassadeur de France ici à Yaoundé, question d’apprécier leur faisabilité. Au bout du processus, des projets sont validés, d’autres appelés à être complétés pendant que certains sont rejetés. « Ceux qui sont sélectionnés, sont accompagnés pendant un an. Nous faisons tout pour qu’ils deviennent autonomes. Ceci avec la collaboration des acteurs locaux », affirme Fabrice Basile.rnEt séance tenante, il y a eu du concret. Danielle Yatchet-Tchatat, jeune Camerounaise, docteur en médecine, ayant fait ses études en France a signé son contrat de recrutement au Centre médical de l&rsqu...