Produits alimentaires et autres services : l’inflation maîtrisée

D’après l’Institut national de la Statistique, le niveau général des prix au premier semestre est en deçà de la norme Cemac qui est de 3%.

Au premier semestre 2020, le niveau général des prix aura été maintenu. Il est de 2,5%, bien qu’en hausse par rapport au premier semestre 2019 où il était de 2,4%. Mais il reste en deçà de la norme Cemac qui est de 3%. Ces données de l’Institut national de la statistique (Ins) sur l’évolution de l’inflation au cours du premier semestre 2020 et perspectives viennent d’être publiées. Dans les détails, la note renseigne que la hausse des prix observée ces derniers mois a été causée par celle des produits alimentaires (3,2%) du fait notamment de la flambée des prix des fruits, des légumes, des viandes ainsi que des sucres, confitures, miels, chocolats et confiseries. Les achats de produits alimentaires au lendemain de la première série des mesures restrictives prises en mars 2020 par le gouvernement, dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 y sont aussi pour quelque chose bien que réduits dès le mois d’avril. « La hausse des prix des produits alimentaires aurait pu être plus importante n’eût été l’intervention stratégique du gouvernement pour assouplir certaines mesures barrières, veiller à ce que la chaîne d’approvisionnement des marchés en produits alimentaires ne soit pas assez perturbée et intensifier les contrôles des prix sur les marchés afin que les prix homologués soient respectés», explique-t-on dans la note. Par ailleurs, en plus des produits alimentaires, les produits importés et les produits frais auront aussi connu des tensions inflationnistes. 
D’après cette note donc, les tensions inflationnistes se sont renforcées dans les villes de Maroua et de Garoua. Elles ont par contre été atténuées dans les villes de Buea, Bamenda et Ebolowa. Mais l’Ins se veut rassurant. « Les risques inflationnistes observés au premier semestre 2020 ne sont pas à écarter du fait de la crise sanitaire qui perdure. Cependant, ces risques pourraient être contrebalancés par le recul de la demande intérieure en raison des restrictions liées au Covid-19 ayant entraîné la perte du pouvoir d’achat des certains actifs occupés qui tirent leurs revenus de l’économie informelle, Sous l’hypothèse de l’ouverture prochaine des front...

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