« La pandémie n’a pas été favorable à un enregistrement massif »

Roger Charles Atangana, chef d’agence régional Bunec Adamaoua.

 

Par ce temps de Covid-19, on constate un relâchement dans l’enregistrement des actes d’état civil dans la région de l’Adamaoua. Qu’est-ce qui explique cette situation ?

Le relâchement observé dans l’enregistrement des actes d’état civil s’explique dans la mesure  où les secteurs d’activités ont connu soit un ralentissement, soit une cessation d’activité prolongée depuis l’apparition de cette pandémie au Cameroun en général et en particulier dans l’Adamaoua. De nombreux usagers ne fréquentent plus les centres d’état civil et les formations sanitaires par peur d’être contaminés. La nécessité de respecter les mesures barrières telles que : la distanciation sociale et la restriction justifient le fait que ces usagers s’éloignent de ces centres. L’aspect sur l’interdiction des regroupements a beaucoup fragilisé les couples au point où certains ont repoussé les célébrations de mariage déjà programmées et d’autres ont tout simplement suspendu les projets nuptiaux. Il faut dire que, chez nous au Cameroun, l’union d’un homme et d’une femme est un moment de retrouvailles et de festivité dans les familles. Voilà ce qui pourrait justifier ce relâchement à l’enregistrement à l’état civil.  

Comment faites-vous pour remédier à cette situation ?   

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