Sécurité alimentaire : l’agriculture maraichère en vitrine

Un des deux accords signés vendredi dernier entre le ministre en charge de l’Agriculture et la FAO lui est consacrée dans les villes de Douala et Buea.

Problématique toujours d’actualité, l’exode rural reste un facteur exacerbant de l’urbanisation. Un phénomène qui induit la recherche de solutions novatrices pour l’alimentation de cet important flux de populations. L’une d’elle réside dans l’agriculture en zone urbaine et péri-urbaine. C’est ce qui justifie, la mise sur pied par le Cameroun et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) du Projet d’appui à l’intensification de la production maraichère dans les zones péri-urbaines de Douala et de Buea. Les deux parties étaient représentées vendredi par Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) et Athman Mravili, représentant de la FAO au Cameroun. Financé par l’organisme onusien, il couvrira cinq bassins horticoles dans les deux villes cibles. Celles-ci abritent ces dernières années, une forte concentration de déplacés internes et verront se réduire la dépendance vis-à-vis des campagnes. De la même façon que les ménages pourront diversifier leur régime alimentaire en s’approvisionnant de façon régulière en produits maraichers frais. 
Le second accord signé concerne la formulation du Programme de valorisation des ressources en eau dans le secteur agropastoral et halieutique dans les trois régions du grand Nord Cameroun (Pvresa). Selon le Minader,...

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