Présidentielle guinéenne : ça bouge au sein des états-majors

Les principales formations politiques sont en ordre de bataille chacune selon sa stratégie dans la perspective du scrutin du 18 octobre prochain.

La pression monte en Guinée au sein de la classe politique à l’approche du 8 septembre 2020, date butoir pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 18 octobre suivant. Dans les principales formations politiques du pays, le branle-bas est perceptible. Notamment au sein du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), plateforme de l’opposition et de la société civile opposée à un troisième bail du président Alpha Condé au sommet de l’Etat. Cette structure rejette l’ensemble du processus électoral et souligne que chacun de ses membres candidat à ce scrutin est de fait exclu de ses rangs. Figure de proue de cette plateforme, Cellou Dalein Diallo maintient ne s’est pas encore prononcé officiellement sur la question. Dans ses contacts, l’opposant historique a rencontré «discrètement» lundi dernier à Tanéné, Elhadj Sékhouna Soumah, un chef coutumier très influent de la Basse Guinée, et ami de longue date, lui aussi très opposé à un troisième mandat d’Alpha Condé. Même si des proches de M. Dalein Diallo rejettent toute allusion à la prochaine élection présidentielle, certaines indiscrétions révèlent que le sujet était bel et bien au centre de la rencontre entre les deux hommes. Son parti, l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) a initié une sorte de « consultations » auprès de la base avec comme préoccupation : « le parti doit il participer à la présidentielle ? ». 
Du côté du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), parti au pouvoir, Alpha Condé ne s’est toujours pas encore prononcé à l&rsqu...

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