Sécurité routière : les agences de transport au front

Dans une compagnie de transport interurbain, hier au quartier Mvan à Yaoundé, c’est l’affluence des jours de vacances. Toutes les 30 minutes pratiquement, un bus est sur le départ. Dans cette agence desservant la ville de Douala, il est à peine 9h30 et le quatrième bus de la journée est sur le point de partir. Même si la salle d’attente est bondée de monde, le chef d’agence, Jean Bosco Kingne assure que le nombre de passagers a sensiblement connu une baisse à cause de la pandémie de Covid-19. Pour autant, pas question pour ce responsable de lésiner sur la sécurité de la clientèle. Et sur ce plan, l’agence a mis les bouchées doubles pour limiter les hécatombes sur les axes routiers. A cet effet, les chauffeurs ont droit tous les jours à des séances de sensibilisation sur les automatismes du Code de la route. Les véhicules sont également équipés d’un système GPS afin de limiter l’excès de vitesse des chauffeurs sur les routes. La programmation des chauffeurs a également subi des modifications. Pour éviter les cas d’accidents, le nombre de navettes a été réduit à deux par chauffeur. 
Non loin de-là, une autre agence qui dessert Douala et Bafoussam, les passagers visiblement pressés de regagner leurs destinations embarquent dans le troisième bus du jour, tandis que d’autres en rang devant le guichet achètent leurs tickets. Le tout sous l’œil vigilant du chef d’agence. Celui-ci assure avoir tout mis en œuvre pour éviter au maximum les accidents de la circulation. Avec une vingtaine de bus à son actif, le responsable assure avoir limité la vitesse de tous les véhicules entre 80 et 90 kilomètres à l’heure. « La sensibilisation de nos chauffeurs reste de mise. Nous les entretenons sur l’importance de garder un comportement citoyen au volant, notamment en évitant l’excès de vitesse et la surcharge. D’ailleurs, nous avons mis des agents sur les différents axes af...