Prévention des inondations : ces petites mains qui limitent les risques

Des organisations de la société civile œuvrent au quotidien pour dégager des déchets plastiques des drains.

Un samedi matin à Yaoundé. Il est à peine à 5h30 minutes, et il fait encore nuit. Des jeunes hommes et des femmes sont déjà à l’œuvre. Munis des pioches, pelles, brouettes, ils débouchent les drains. Bouteilles en plastique, déchets plastiques ou en papier et tout autre objet pouvant faire obstacle au passage de l’eau, tout est dégagé rapidement. Ils ne sont pas payés pour ce travail. Ce sont des volontaires qui militent pour la lutte contre les inondations. Ce sont des activistes pour la salubrité. Au regard du contexte actuel marqué par des fortes inondations, ils disent travailler pour réduire les risques de submersion. « Notre activité principale est la collecte, le traitement et la valorisation des déchets plastiques. Nous faisons des descentes sur le terrain pour travailler dans ce sens à réduire les risques », a relevé Aurélien Douaneji, environnementaliste et directeur de Namé Recycling une de ces associations. Outre ces activités, des campagnes de sensibilisation sont également au menu. Les populations sont alors édifiées sur la gestion des déchets plastiques et des ordures ménagères. « Ils nous enseignent comment gérer nos rigoles », affirme Linda Assiga, habitante de Yaoundé. 
« Mouvement Tous Bâtisseurs », c’est une autre organisation de la société civile qui travaille aussi pour réduire les risques d’inondation. Selon un agenda, des descentes sont faites pour d&eac...

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