Mali : l’ultimatum de la Cedeao

Les chefs d’Etats de la sous-région réunis hier à Niamey attendent la mise en place d’une transition civile au plus tard le 15 septembre prochain. Décision soutenue par l’ONU.

Le dossier malien était le point le plus important de l’ordre du jour de la 57e session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat de la Cedeao qui s’est tenu hier à Niamey (capitale du Niger). La question qui taraudait les esprits à l’ouverture de cette rencontre était la suivante : « Les chefs d’Etat allaient-ils alléger l’embargo contre le Mali ou durcir davantage leur position » ? La réponse se passe de commentaire. Les 14 (le Mali était bien sûr absent) ont donné jusqu’au 15 septembre prochain aux putschistes pour désigner un chef d’Etat et un Premier ministre civils pour conduire la transition. Ces derniers auront à leur tour un délai de 12 mois pour organiser les élections et remettre le pays sur les rails de la démocratie, car a-t-on insisté à Niamey, l’époque des coups d’Etat en Afrique est révolue. Bien plus, la Cedeao maintient les sanctions précédemment prises. Depuis le putsch du 18 août dernier en effet, le Mali est suspendu de toutes les instances de l’organisation sous-régionale. L’objectif est d’obliger la junte militaire à regagner les casernes. Sept jours pour décamper ! Ce délai traduit bien la détermination de l’institution soutenue dans ses positions par l’ONU.
A l’ouverture de la rencontre hier en mi-journée, l’hôte du sommet, le président Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Cedeao tenait ce discours : «Le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple malien, à la sécurité, au développement, soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie