Transformation illégale du bois : des opérateurs sanctionnés

Plus d’une dizaine de sociétés du Littoral le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo suspendus le 4 septembre dernier.

14 unités de transformation et dix parcs de rupture de charge de plus d’une dizaine de sociétés forestières des départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri (région du Littoral) viennent d’être suspendus à titre provisoire de leurs activités par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Ces mesures sont contenues dans deux décisions du Minfof signées le 4 septembre dernier, qui précisent les raisons de cet arrêt temporaire, Notamment le caractère illégal des activités de blanchiment et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées dans les14 unités de transformation de bois et les dix parcs incriminés. Pour ce qui est des parcs de rupture, le communiqué  parle de l’arrêt de toutes les activités de l’entreprise des bois, l’arrêt de l’octroi des documents sécurisés et la suspension du paraphe desdits documents de même que la saisie de tous les produits forestiers frauduleux en stock.
Concrètement, il est reproché aux unités, selon Daniel Ndoumou, chef de brigade nationale des opérations de contrôle forestier et de lutte anti braconnage, de procéder aux opérations d’empotage de bois frauduleux, sans la présence de l’administration en charge des forêts, l’absence du certificat d’enregistrement en qualité de transformateur de bois, de documents entrée et sorties d’usines, de rapports d’activités et le refus d’obtempérer. Et le fait de ne pas justifier les sources d’approvisionnement en bois, de scier les équarris sans respecter les normes et la non matérialisation des parcs-usine. Concernant les parcs de rupture, l’on y retrouve du bois dont la provenance est non justifiée. De plus, ces entreprises ne détiennent pas d’autorisation d’ouverture du parc. 
Le ministre fait également savoir que la suspension ne peut être levée qu’après le règlement définitif du contentieux ouvert à l’encontre desdites sociétés pour non-respect des clauses du cahier des charges et complicité d’exploitation forestière illégale. Il est donc nécessaire que les entreprises incriminées régularisent leur situation. L’objectif étant de permettre aussi après assainissement, une reprise des activités dont la contribution est importante au niveau de l’économie nationale et de la création d’emplois. Comme l’explique le chef de brigade que ces d’entreprise opérant dans l’illégalité profitent souvent de la faiblesse des contrôles et usent de subterfuges pour mener ces activités illicites. 
 

Activités et entreprises suspendues

Unités de transformation  de bois

Parcs de rupture de charge

KN and CO

KN et CO

Etablissement  la Fierté

Société Sali Ndjidja

Société Pan Afrikan  Wood Company

Super Exploitation  et Transformation du bois

Société Atlas  Group

Catali Afrique

Etablissement  Lotinono

El Dorado Compagny Limited

Chang Sheng

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