Diamant centrafricain: la traque sorganise

? C’est la préoccupation de l’équipe d’experts du Processus de Kimberley qui séjourne dans la région de l’Est depuis mercredi dernier.

Depuis le 14 août 2012 que le Cameroun a été admis au Processus de Kimberley (PK), le pays subit sa première mission de revue. La commission que conduit le Congolais Maurice Miema au Cameroun est arrivée à Bertoua mercredi dernier. Et selon les premiers échanges avec les autorités locales, l’accent est plutôt mis sur l’évaluation des stratégies et tactiques de lutte contre la commercialisation du diamant en provenance des zones interdites en République centrafricaine (RCA).
L’entretien entre la demi-douzaine d’experts du PK et Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est, dans la matinée de mercredi consiste, par exemple, à savoir si les échanges transfrontaliers ne facilitent pas le passage du diamant centrafricain. Après une présentation de la cartographie minière, forestière, administrative et fluviale des zones concernées, Grégoire Mvongo explique comment les forces de défense et de sécurité travaillent pour éradiquer tout commerce illicite aux frontières avec la RCA. Il précise aussi le travail des démembrements du ministère des Mines sur le terrain, pour l’encadrement des artisans miniers. Il conclut en donnant un conseil : « Le Cameroun n’est pas un espace de transit du diamant des rebelles centrafricains. Et si vous tenez à combattre efficacement ce trafic, aidez le gouvernement centrafricain à prendre possession entièrement de son territoire ».
Dans l’après-midi, c’est un échange de même nature à Batouri, dans la Kadey. Les enquêteurs i...

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