Lieux de culte : on se réadapte

Six mois après la survenue du Covid-19 et des mesures visant à éviter sa propagation, les églises recommencent à accueillir du monde avec des règles strictes.

« Je n’ai pas pu célébrer Pâques à l’église, encore moins la Pentecôte, à cause de la pandémie. Voilà une nouvelle année qui arrive et je ne veux plus être éloignée de ma paroisse ». Sylvie M. est une fidèle de la paroisse francophone Saint-Esprit de Mvolyé à Yaoundé. Elle est de ceux qui arrivent désormais les premiers pour se faire une place lors des célébrations eucharistiques. Elle est surtout de ceux qui ont besoin d’être en contact physique avec ce cadre de prière pour sentir vibrer leur foi. Ainsi, Sylvie M. s’impose un réveil plus tôt chaque dimanche pour occuper les places disposées selon un quota précis. C’est désormais ainsi dans certaines paroisses. Pour éviter la propagation de la pandémie du coronavirus, une des mesures prises par le gouvernement a été la limitation à 50, du nombre de personnes autorisées dans ces lieux. Avec plusieurs centaines de fidèles aux heures de célébration, le régime a été revu à la baisse. Au fil des jours, la pression de ces fidèles a emmené certaines paroisses à intégrer une nouvelle organisation.
A la paroisse Saint-Esprit de Mvolyé, le masque de protection est obligatoire tout au long de la célébration. Pareil pour les places à occuper où des marqueurs ont été inscrits pour assurer la distance physique. Ici, la cour extérieure est également sollicitée pour abriter sous des tentes, ceux qui n’auront pas eu de place à l’intérieur. Même approche en la paroisse Biyem-Assi Emmanuel de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (EPC). En plus de la distance et du nombre limité de personnes, on a multiplié les célébrations. « Avant, j&rsq...

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