Dépistage : on explore les tests salivaires

Le procédé est plus simple et plus rapide que les prélèvements nasaux.

Le test nasal n'est pas une partie de plaisir et celles et ceux qui sont passés par la case dépistage peuvent l'attester. Il consiste en un prélèvement nasal. La technique est relativement efficace pour détecter la présence ou non du virus. Une autre alternative semble se dessiner : le test salivaire. Alors que de nombreux pays sont défiés dans leurs capacités de dépistage, le test salivaire à l’étude depuis des mois, lui, pourrait être un allié de taille. Plus rapide et moins désagréable, il est encore aux prémices de ses expérimentations, et attend sa validation du côté des autorités sanitaires. 
Dès le mois d'avril, les experts scientifiques français ont commencé à se pencher sur le sujet en lançant une étude clinique nommée « EasyCov ». Un déploiement du test était envisagé pour mai dans l’Hexagone, finalement retardé en raison des études encore en cours sur le sujet. « C'est une véritable évolution dans le dépistage », estime le docteur Frédéric Munoz, responsable de la cellule de veille d'alerte et de gestion sanitaire en France. « Etant donné qu'elle est moins douloureuse, cette technique diminue le risque de rejet, c'est-à-dire un réflexe de recul de la part de ceux qui se font tester. Or quand la personne bouge, cela peut impacter l'efficacité du test RT-PCR », explique-t-il.
Le test salivaire s'avère également plus rapide. « D'une part le prélèvement est immédiat puisqu'il s'agit d'un simple échantillon de salive. D'autre part, la lecture du test peut se faire en une heure contre quatre heures pour le test RT-PCR », soutient le docteur Frédéric Munoz. Certains professionnels...

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