La touche Jean-Paul Akono

Au cours de cette compétition, le technicien a su opérer une belle alchimie entre des champions d’Afrique 2000, des professionnels et quelques amateurs.


Mais où allait-il après le but en or de Modeste Mbami face au Brésil ? L’image de Jean-Paul Akono se laissant guider au hasard par une overdose de joie a fait le tour du monde. Une émotion à la hauteur de la performance réalisée quelques instants auparavant par ses jeunes Lions. Amputés d’Aaron Nguimbat et de Geremi Njitap, le Cameroun, au courage, va venir à bout du Brésil 2-1. Une rude bataille tactique au cours de laquelle « Magnusson » décide de jouer avec une défense haute durant les phases offensives et de défendre à neuf sur la moitié de terrain camerounaise. Une option gagnante face à l’aisance des Sud-américains à se projeter rapidement vers l’avant. 
A Sydney, Jean-Paul Akono, c’est aussi un technicien qui a du flair. Comme sur le premier but du Cameroun face au Brésil, inscrit sur un coup franc tiré non pas par Géremi Njitap, mais par Patrick Mboma. L’attaquant va botter le cuir sur insistance du sélectionneur comme répété durant les jours précédant le quart de finale. Exhorter Patrick Mboma à prendre des initiatives sur les coups de pieds arrêtés a payé, tout comme le changement de gardien à la fin du premier tour. Face à la République Tchèque (1-1), Daniel Bekono, le titulaire au poste depuis la médaille d’or glanée un an auparavant aux Jeux africains de 1999 à Johannesbourg, n’a pas fait montre de son habituelle assurance. Après consultation de Thomas Nkono, il décide de lancer un ado de 16 ans dans le grand bain. Idriss Carlos Kameni va garder les cages camerounaises jusqu’au sommet de l’Olympe. 
Des choix gagnants comme celui de n’avoir recours qu’à Mboma comme seul joueur de plus de 23 ans sur les troi...

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