Recrutements dans les établissements scolaires : le marché est ouvert…

La période est propice au marchandage des places orchestré par des chefs d’établissements véreux avec la complicité de démarcheurs.

trouver un autre établissement ou aller monnayer dans son ancien lycée pour qu’on le reprenne. Dans les deux cas de figure, l’addition sera salée et je n’ai pas suffisamment d’argent pour l’inscrire dans un établissement privé ». Plainte de Justin M., parent d’élève, habitant à Douala II. Comme lui, plusieurs parents ont perdu le sommeil depuis quelques semaines. Entre les élèves renvoyés et ceux nouvellement arrivés dans la ville, la situation est la même à quelques différence près : il faut monnayer pour inscrite l’enfant au lycée ou au collège.
Une mauvaise pratique érigée en norme par nombre de chefs d’établissements de la capitale économique. Le montant est connu pour ce qui est de certains lycées : 50 000 F par élève à recruter. Une somme que le pauvre parent, déjà ruiné par l’achat des fournitures scolaires, doit débourser en sus des frais exigibles. Au cœur des transactions se trouvent les démarcheurs. A en croire une source ayant requis l’anonymat, ils sont chargés de dénicher les parents ayant des « cas » dans leur entourage. « Ils prennent l’argent et le dossier de recrutement chez ces parents et vont reverser chez le proviseur. Les démarcheurs perçoivent un pourcentage », renseigne notre source qui ajoute que ces pratiques justifieraient les bousculades observées lors des nominations des proviseurs. Chacun voulant être nommé dans un établissement à gros effectifs
Si pour la plupart des parents ces démarches illégales portent des fruits, pour d’autres, elles sont source de dépenses inutiles. En effet, certains démarcheurs ne sont rien d’autre que de purs arnaqueurs. Ils collectent de l’argent auprès des...

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