Bois sciés : l’offre doit être légale

Le secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune a lancé hier un projet visant à assainir les circuits d’approvisionnement de ce matériau au plan local.

La phase 2 du projet Essor des transactions des sciages d’origine légale au Cameroun a été lancée hier à Yaoundé. Une initiative dont l’objectif est d’accroître l’usage de sciages légaux dans notre pays. Le constat sur le terrain est qu’environ ¾ des sciages achetés (lattes, bois de coffrage, planches etc.) dans les marchés urbains de Yaoundé, Douala et Bertoua sont d’origine informelle. Ils viennent principalement de la zone forestière humide du Cameroun. Ceci est lié aux difficultés qu’ont les producteurs de sciages artisanaux à se conformer au cadre réglementaire, mais aussi au faible attrait des compagnies industrielles en ce qui concerne l’approvisionnement du marché intérieur du fait des prix peu lucratifs. On parle aussi de la faible demande locale des sciages d’origine légale. « Sur le plan règlementaire, la loi forestière a plus mis l’accent sur l’encadrement de l’activité des compagnies industrielles, donc des exploitants forestiers. Certes, des dispositions ont été prises pour qu’un type de permis puisse alimenter le marché domestique, mais il se trouve que les conditions d’accès pour ces petits titres ne sont pas favorables aux exploitants artisanaux qui sont dans cette activité», a indiqué Hortense Motalindja, sous-directeur de la promotion du bois au ministère des Forêts et de la Faune.

Le Center for International Forestry Research (Cifor) et le Minfof mènent donc au quotidien des actions pour lutter contre l’usage des sciages d’origine illégale au Cameroun. Pour Stéphane Sourdin, attaché des questions forestières à l’Union européenne, principal financier de ce projet, « le but n’est pas de tuer des petits producteurs mais de regarder avec eux quels sont les probl&eg...

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