Commandement traditionnel : les chefs dans l’arène

Malgré l’absence des mécanismes de leur financement public, ces candidats prendront part aux élections en nombre important.

En vue des élections régionales du 6 décembre prochain, 111 listes des candidats représentant du commandement territorial ont été validées par le Conseil électoral d’Elections Cameroon. Dans la région du Centre par exemple, les chefs traditionnels comptent exactement 35 listes de candidature, et le département du Nyong-et Kellé, à lui seul, en a sept. Le Mbam-et Inoubou en a quatre, tandis que la Mefou-et-Afamba en compte cinq. Ce qui dénote un engouement particulier de la part de cette catégorie de candidats. En termes de besoins, notamment lors du déroulement de la campagne électorale, ils ne sont donc pas si éloignés que ça, des candidats investis par les différentes formations politiques engagées audit scrutin. Tous ont besoin de soutien financier.

Or jusque-là, la loi n’a prévu aucun mécanisme d’accompagnement de cette catégorie de candidats. En effet, selon les dispositions du Code électoral de 2012, seuls les partis politiques engagés aux différentes campagnes électorales et référendaires peuvent bénéficier du financement public. Ainsi, l’article 285 du chapitre III, dispose que, « dans le cas des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux ou des conseillers municipaux, les fonds publics destinés au financement des campagnes électorales sont répartis en deux tranches d’égal montant aux partis politiques qui participent à ces élections. » C’est donc dire, en des termes plus clairs que, seuls les candidats investis par les partis politiques...

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