Gestion du droit d’auteur : la voix des artistes

La date de la prochaine assemblée générale de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam) est de plus en plus imminente. Elle est fixée au 24 octobre prochain, dans environ deux semaines. Déjà pour son bon déroulement, les artistes émettent des avis. C’est dans cette perspective qu’un mouvement d’artistes nommé « The Music Club » s’est rendu chez le ministre des Arts et de la Culture (Minac) mercredi dernier. L’objectif est d’apporter leur contribution à la bonne marche de la gestion collective du droit d’auteur au Cameroun. Cette forte délégation de « The Music Club » était conduite par le président de son Conseil d’administration, Josué Patrice Essoh Mbella.

Selon lui, il était utile d’accompagner les actions du Minac en faveur de l’apaisement des tensions entre les différents acteurs des organismes de gestion collective, qui s’affrontent d’habitude avec véhémence. S’adressant au ministre Bidoung Mkpatt, Josué Patrice Essoh Mbella a reconnu que, depuis des lustres que subsistent des soubresauts à la limite de l’insurmontable, il est temps de faire valoir l’orthodoxie tant souhaitée et réclamée par tous, « afin d’assurer le fonctionnement optimal et efficient de tout organisme ». Pour ce faire, The Music Club entend jouer sa partition dans le sens d’apporter des solutions adaptées aux besoins locaux en matière de gestion collective. De quoi contribuer à la restructuration du secteur. Avant tout, il convient d’identifier les problèmes qui se posent pour ensuite en esquisser les pistes de solutions. « De nombreux goulots d’étranglement plombent la gestion collective. Du point de vue conjoncturel, il y a l’insuffisance des ressources culturelles au démarrage des OGC de manière à leur permettre un déploiement progressif...