Désinformation sur le Cameroun : pernicieuse pratique

De nombreux Camerounais tendent de plus en plus à prendre ce chemin pour se faire un nom en jetant l’opprobre sur ce qu’ils ont pourtant de plus sacré : leur Patrie.

L’image avait fait le tour des réseaux sociaux il y a quelques mois. Celle d’un Camerounais, « célèbre chroniqueur » d’une radio internationale, se faisant vertement remonter les bretelles sur la qualité des infrastructures chargées d’accueillir le CHAN 2021 et la CAN 2022 au Cameroun, par un officiel du staff de la Confédération africaine de football (CAF). Le responsable de l’instance faîtière du football continental, Constant Omari, premier-vice-président de la CAF, qui revenait d’une visite d’inspection au Cameroun, n’avait pas manqué de dire sa réprobation sur l’image que ce compatriote présentait de son pays. « Je viens du Cameroun où j’ai conduit une délégation. J’ai fait Yaoundé, Douala, Bafoussam et Garoua. J’ai vu les réalisations et je peux vous dire que vous devez être fier en tant que Camerounais… Les pelouses que j’ai vues sont du standard de la Coupe du monde. Vous devez être fiers au lieu d’être pessimistes… », avait martelé le haut-cadre de la CAF. Des sorties comme celles de ce compatriote sont, hélas, devenues très courantes chez certains activistes, les hommes politiques et des Ongs.  Elles visent à jeter le discrédit tant sur les institutions de la République que sur les personnalités qui les incarnent. Elles visent à donner à ces acteurs mal intentionés une certaine image vis-à-vis d’une opinion qui semble ainsi se nourrir du sang du Cameroun et singulièrement des Camerounais.

La crise socio-politique que vivent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est devenue un véritable « fonds de commerce » pour eux. On le voit régulièrement sur le nombre de personnes déplacées internes de ces régions et même le nombre de victimes enregistrées ici, lorsqu’il ne s’agit simplement d’accabler les forces de défense et de sécurité que l’on n’hésite plus à mettre au même niveau que des éléments des bandes armées qui pillent, volent, tuent, violent de paisibles populations sur le terrain. En juin dernier, des éléments de la 5e Région militaire interarmées (RMIA 5) sous la conduite du général de brigade Valère Nka, à la suite des opérations sur le terrain, ont mis la main sur deux jeunes femmes de 17 ans et 6 ans, filles de l’un des présumés responsables des exactions contre les populations civiles qui avait choisi de s’enfuir avec son épouse en abandonnant sa progéniture. Ces enfants ont été récupérées et pris en charge par les éléments des forces de défense et de sécurité pendant près de trois mois avant d’être placées sous la responsabilité du ministère des Affaires sociales. L’aînée a bénéficié des autorités camerounaises, des moyens pour l’ouverture d’un salon de coiffure, alors que sa cadette est appelée à poursuivre ses études. Un sujet très peu intéressant pour de nombreux confrères. De même que lors du premier anniversaire de la tenue du Grand dialogue national qui devait apporter des solutions complémentaires aux problèmes des deux régions et au reste du pays, certains de ces médias n’ont pas hésité à affirmer que depuis la fin des travaux le 4 octobre 2019, rien n’a été fait pour mettre en œuvre les différentes recommandations qui en avaient découlé, malgré le ferme engagement du ...

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