Abena Dolls : des poupées aux couleurs locales

Par ces produits représentatifs de la femme noire, cette structure camerounaise mène un combat panafricain.

 

Son objectif est tout avoué, œuvrer pour la revalorisation de la culture africaine à travers des poupées africaines. Des produits qui font office de moyens de sensibilisation contre l’acculturation de la petite fille africaine, femme de demain. Depuis trois ans, la Start-Up Abena Dolls propose à cet effet, des poupées africaines noires, albinos et métissées. Chiffrées en moyenne à 10 000 F l’unité, ces poupées pèsent un demi-kilo et sont accompagnées d’un kit bijoux et d’une autre coiffure, question d’apprendre à la jeune fille les bases de la coquetterie.

Fruit de l’imagination et de l’énergie d’une équipe de douze jeunes, l’entreprise créée par Marie Abena, promotrice culturelle donne l’assaut à bien des maux. « Je veux que chaque petite fille africaine puisse recevoir une poupée qui lui ressemble. Un accent est mis sur la sensibilisation contre les conséquences sociales liées à l’acculturation, notamment le blanchiment de la peau et ses conséquences néfastes sur la santé (cancer de la peau, diabète, l’insuffisance rénale) ; le défrisage agressif des cheveux pouvant entraîner la perte définitive de ceux-ci ; le culte de la maigreur. Il faut craindre également des troubles du comportement chez la jeune fille, en rapport avec des pratiques d’amincissement à risques pour la santé et sur la vie sociale (indécence vestimentaire) », précise Marie Abena. Jusqu’ici, le concept s’épanouit progressivement entre le Gabon, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, le Congo Kinshasa, le Ghana, la Belgique, les Pays-Bas, les Etats-Unis, la Suisse, le Canada… Une vulgarisation bien loin de ces périodes où la pro...

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