Nouvelle taxation des téléphones : appel manqué

Faute d’interconnexion entre les opérateurs de téléphonie mobile et la plateforme dédiée, le lancement de la réforme prévue hier n’a pas eu lieu.

Test simple dans une boutique de téléphones au Carrefour Mvog-Mbi, à Yaoundé. Une puce est introduite dans un téléphone neuf extrait de son emballage. Rien ne se passe après deux minutes d’attente. Le réseau de l’opérateur s’affiche bel et bien, mais pour vérifier que tout fonctionne normalement, un appel est lancé. Ça sonne, la connexion est établie. Dans le scénario idéal, un message de l’opérateur aurait dû dire si oui ou non le téléphone est dédouané, tel que le prévoit le nouveau mode de taxation des téléphones, tablettes et autres terminaux numériques.

Désormais virtuel, il implique un prélèvement de 33% sur le prix d’usine de l’appareil à l’aide des cartes Sim des opérateurs de téléphonie et d’une plateforme créée à cet effet. Cette réforme était censée entrer en vigueur hier 15 octobre, d’après le chronogramme établi par les différentes parties prenantes : la direction générale des douanes (Dgd), le ministère des Postes et Télécommunications, Arintech, gestionnaire de la plateforme au cœur du processus, etc.

Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, très peu d’informations à obtenir de ces derniers. Citant un responsable de la plateforme, une source de la Dgd indique néanmoins que « les premières données contradictoires » étaient toujours attendues à l’effet de « discriminer les nouveaux appareils et envoyer pour prélèvement pour la journée de demain ». Dans le même temps, le directeur général d’Orange Cameroun a révélé que le couplage n’avait toujours pas été fait avec Arintech. « Sa mise en œuvre opérationnelle ne pourra être effective qu’une fois les obstacles juridiques, techniques et opérationnels levés », affirme Frédéric Debord dans une interview accordée ...

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