Fraude à l’état civil : la cote d’alerte

C’est le constat qui ressort d’une étude de la délégation générale à la Sûreté nationale dans cinq régions. Les résultats ont été restitués hier à Yaoundé par le Bunec.

Le Système national de l’état civil est gangréné. Cette gangrène s’appelle fraude. D’après une étude menée sur une population de près de 6 millions de personnes, dans cinq régions du pays, la Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) a détecté près de huit cent cas de fraude sur les actes d’état civil. La majorité des cas porte surtout sur les actes de naissance. Bien qu’étant marginaux, les actes de mariage sont également concernés. Commandée par l’organe technique de la Coopération allemande (Giz), cette étude réalisée à travers le Programme d’appui à la modernisation de l’état civil, a été restituée hier à Yaoundé, par le Bureau national de l’état civil (Bunec). La cérémonie était présidée par le directeur général de l’institution, Alexandre Marie Yomo.

Au regard des résultats, cette recherche, a fait le tour de la problématique. Aussi, a-t-elle mis en exergue les causes, les manifestations, les raisons de la fraude sur les actes d’état civil et ses conséquences. Ainsi, la présentation de faux et les déclarations mensongères sont les deux principaux types de fraude en la matière. Il s’agit, entre autres, des ajouts ou retraits de noms de parents, de l’établissement de plusieurs actes de naissance différents au même citoyen dans différents centres d’état civil. Le but étant de rajeunir ou vieillir le concerné. Dans cette corbeille, s’ajoutent également, « les actes de naissance dans lesquels le lieu de naissance est modifié, ceux établis à un étranger comme étant Camerounais, ou encore l’établissement d’un sec...

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